dimanche 15 mars 2009

Espionnage aux Etats Unis, un clip de promotion.

L’agence de renseignement de l’armée américaine, la DIA, vient de commettre un clip de présentation de ses activités qui est l’un des documents les plus hilarants (et parfois inquiétant) qu’un organisme d’espionnage n’ait jamais réalisé. La vidéo de sept minutes est censée expliquer ce que la DIA fait et comment elle travaille. Un présentateur musclé annonce que l’agence cherche à tout savoir sur tout et cela en temps réel en manipulant nerveusement un globe en plastique de la planète. Un de ses complices noir avec un imperméable militaire reprend la balle (la planète) pour expliquer que la DIA ne s’intéresse pas qu’au terrorisme mais aussi à la santé, à la stratégie, aux catastrophes naturelles. Sur ce sujet , il faut d’ailleurs également regarder le clip qui illustre comment l’armée utilise les dernières technologies pour aider les victimes d’un tremblement de terre. Technologies à tous les étages, omniprésence, polyvalence, ces clips vous donnent une bonne idée du rôle croissant du système militaro-informationnel qui a pris le relais du lobby militaro-industriel. Merci au magazine Wired de nous mettre en évidence cette nouvelle réalité, un monde où les technologies numériques et l’appétit de connaissances du pouvoir mettent les libertés publiques des usagers en grand danger.





Energie atomique : la guerre des images.

Ils l’ont fait ! Le lobby nucléaire soviétique a eu l’idée « originale » de monter un concours de beauté pour élire « Miss Atom 2009 ». Les belles soviétiques posent au milieu d’équipement nucléaires comme Alyona Kirsanova en bikini au milieu de cheminées de refroidissement. D’autres charmantes employées du complexe militaro-industriel se sont fait tirer le portrait à l’intérieur même des centrales comme Anna Matveyeva.
Le directeur du Nuclear.ru a déclaré à la chaine ABC qu’il voulait ainsi démontrer que l’industrie nucléaire russe, comme les autres, pouvait employer de jolies filles. Les prix, des voyages en Croatie et à Cuba. Aussitôt les féministes américaines ont crié au sexisme et les écologistes ont monté leur propre concours où de jeunes écolos posent avec des panneaux anti-nucléaires.