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mardi 25 mars 2025

Vie et mort du secret d'Etat - Du secret du Roi à Wikileaks

Pour maintenir son pouvoir, un homme d'État a besoin du secret, tenant ainsi à distance les populations qu'il domine et s'assurant de la cohésion de son entourage, garant de son autorité. Mystère et secret constituent des siècles durant les armes du pouvoir. Qu'en est-il aujourd'hui ? À l'heure des lanceurs d'alerte, des leaks, le sacro-saint secret d'État tient-il toujours ou est-il moribond ? Nous sommes à un moment clé où des remises en cause radicales du secret d'État sont en cours avec son lot de surprises et de révélations.

Ces évolutions ne peuvent se comprendre que sur la longue durée et l'auteur retrace la naissance du secret du roi, son origine religieuse, ses mutations sur cinq siècles jusqu'à aujourd'hui. S'élabore alors une réflexion nouvelle sur le pouvoir, la culture du secret, la persistance d'abus et de scandales dissimulés par un secret injustifié actuellement remis en cause. L'ère numérique est également l'occasion d'une rupture majeure où le secret d'État est contesté et affaibli par la toute-puissance des multinationales du domaine. 

Antoine Lefébure offre ainsi un livre aussi original que novateur sur un sujet d'une brûlante actualité.
Editions Passés Composés, février 2025 (téléchargement de la bibliographie)

Revue de presse :

Les Echos - 8 juillet 2025
Historia - 8 juin 2025
Vae Victis - juillet 2025
Next - 11 avril 2025 
Radio courtoisie - 28 mars 2025
Point de vue - 26 mars 2025
Le journal de Saône et Loire - 25 mars 2025
Le Progrès - 25 mars 2025
Le Dauphiné Libéré 22 mars 2025
Le Figaro - 13 mars 2025 - Une brillante présentation du livre
Sud Radio - 6 mars 2025
Bigmammy - 28 février 2025 - Un excellent résumé du livre

mercredi 25 octobre 2017

La BnF est accessible de chez soi.


La Croix, 24/10/2017, Frédéric Mounier.
Il est des vieilles dames en pleine forme. Ainsi, la Bibliothèque nationale de France (BnF). La vénérable institution avance à pas de géant sur les chemins de la numérisation et de la mise à la disposition gratuite et facile de ses trésors. En témoignent plusieurs initiatives récentes. Le coffret Écrire l’Histoire au XIXe siècle, disponible en librairie, propose, pour 35 €, un accès immédiat et illimité à 100 livres publiés entre 1820 et 1920. Balzac, Tocqueville, Michelet, Dumas, Duruy, Seignobos, Lavisse et tant d’autres ressuscitent ainsi sur nos tablettes et liseuses. L’enjeu est de taille : plonger dans le bain de l’Histoire tel que les hommes et les femmes du XIXe siècle l’ont vécu.
Un « cercle vertueux »
Pour redonner vie à ces dizaines de milliers de pages, non rééditées à ce jour mais indispensables, Antoine Lefébure, directeur scientifique du projet, qui se définit lui-même comme un « historien lecteur », a réuni des chercheurs et des historiens, avec une simple question : « Que rééditeriez-vous qui n’est pas disponible ? » « La BnF ne leur avait jamais rien demandé ! » sourit-il aujourd’hui. Avec Frédéric Manfrin et Agnès Sandras, de la BnF, Antoine Lefébure a ainsi créé un « cercle vertueux » entre chercheurs, conservateurs, lecteurs et libraires.

Le résultat est savoureux. Mission chez les Touaregs de Fernand Foureau côtoie Les Habits noirs de Paul Féval ; les Mémoires du général Baron de Marbot voisinent avec les Mémoires sur les Cent-Jours de Benjamin Constant ; L’histoire de France racontée à mes petits-enfants de François Guizot se lit en compagnie de Au seuil de notre Histoire de Camille Jullian, etc. De quoi enchanter petits et grands historiens.
Une énorme machinerie
Nathalie Thouny, directrice de BnF Partenariats, dévoile l’énorme machinerie qui préside à la production de ce coffret. Pour numériser ces 100 livres, et plus largement les 3500 ouvrages désormais disponibles dans la boutique « BnF Collection eBooks », il lui a fallu « allier les compétences des conservateurs et des savoir-faire privés innovants ». Des PME françaises de pointe, notamment Syllabs, Immanens et Adoc, ont mis au point des systèmes performants de reconnaissance de caractères, de moteurs de recherche par mots-clés ou de traitement sémantique des contenus.
La BnF s’est également alliée à Apple qui a converti 10 000 titres en format Epub, lisibles sur tous supports, en échange de l’exclusivité de la diffusion durant un an. Ensuite, Decitre, Chapitre.com et les autres libraires en ligne bénéficient de cette manne. Laquelle ne tombe pas du ciel : les algorithmes ne suffisent pas à redonner vie à ces pages enfouies. Il faut des yeux, des esprits et des cœurs humains, de préférence historiens, et donc du temps. « Cette rencontre de deux mondes fonctionne parfaitement », se réjouit Nathalie Thouny, qui constate aussi que la fréquentation des salles de lecture sur le site de la BnF, comme autrefois, ne faiblit pas, au contraire. Lire la suite

lundi 16 octobre 2017

La Bnf réimprime le roman national

Des livres rares ou épuisés de Michelet, Renan, Balzac, Guizot, Jaurès... refont surface sur e-book, grâce à la Bibliothèque nationale de France.



«  C'était l'époque du gras. La bourgeoisie avait du ventre, et la jeunesse ne trouvait pas de railleries assez aiguës pour caractériser cette graisse, amie de la prudence.  » C'était quand ? Sous Louis-Philippe. L'auteur ? Jules François Félix Husson, dit Champfleury (1821-1889), natif de Laon, la bouche rentrée et le menton proéminent comme Polichinelle. Vous ne le connaissez pas ? Normal, on a oublié cet intime de Baudelaire et amoureux des chats, qui finit conservateur du Musée national de la céramique, à Sèvres. Pourtant, son Histoire de la caricature moderne, en 5 volumes, est un chef-d'œuvre, son portrait de Daumier, un morceau d'anthologie.
Mais comment la lire ? Sauf à faire la queue au comptoir des prêts de la Bibliothèque nationale de France, elle était jusqu'ici difficile à trouver. Cette rareté était devenue un plat de bibliophiles, dégusté entre initiés. Mais c'était hier. Service public oblige, la Bibliothèque nationale de France en a fait un e-book : il suffit de la télécharger.
Ainsi, sous la houlette de l'historien Antoine Lefébure, cent livres majeurs des années 1820-1920, épuisés depuis des lustres, bénéficient d'une nouvelle jeunesse. Jaurès, Balzac, Renan, des noms connus, et d'autres beaucoup moins. Cent témoins de ce que fut, au XIXe siècle, la passion de l'Histoire. Car, ne l'oublions pas, c'est sous la Restauration, et surtout sous l'Empire puis la IIIe République, que s'élabore notre «  récit national  ».
Dès 1820, l'État se préoccupe d'organiser une «  manufacture du passé  », pour reprendre les propos de François Hartog et Jacques Revel (Les Usages politiques du passé, éditions EHESS, 2001). De jeunes savants inspirés comme Henri Martin, Victor Duruy, Augustin Thierry, Edgar Quinet, François Guizot se plongent dans les archives et rappellent les morts pour «  inventer  » une France une et glorieuse.
Amédée Thierry, l'auteur de L'Histoire des Gaulois , inaugure la mode des icônes en nous donnant un ancêtre, Vercingétorix, figure inoubliable du perdant magnifique. On «  lance  » Clovis, les Rois fainéants, Jeanne d'Arc... On consolide les mythes, à commencer par celui de Napoléon (relire l'Histoire du XIXe siècle, de Michelet). On en forge aussi de nouveaux. Charles-Victor Langlois, l'auteur de Saint Louis, Philippe le Bel, les derniers Capétiens directs, lui aussi devenu e-book, pose les fondements du mystère des Templiers.
En fait, tout le monde veut raconter son «  histoire  ». L'époque est aux Mémoires, aux pièces et aux romans historiques. Il faut redécouvrir les Mémoires d'un journaliste, d'Hippolyte de Villemessant (1810-1879), évocation savoureuse et parfois acerbe des journaux et des mœurs sous l'Empire. Inimitiés, chantages, bons repas, VIP (Mérimée, Dumas), tout y est. De même que, dans les Mémoires de Louise Michel écrits par elle-même , rédigés après la déportation en Nouvelle-Calédonie de la pasionaria de la Commune, les rêves et drames de la gauche extrême.

Évidemment, certains titres font sourire. Ainsi, dans Comment trouver un mari après la guerre, la féministe Marie Laparcerie explique en 1916 aux jeunes filles comment chouchouter les poilus survivants pour pouvoir fonder une famille. Un autre temps ? Oui. D'ailleurs, dès les années 1930, l'école des Annales invente une «  nouvelle histoire  », moins exaltée, moins partiale, moins incarnée peut-être. Plus sage ?

mercredi 21 mai 2014

L’affaire Snowden

Comment les Etats-Unis espionnent le monde

Il aura fallu la révolte du jeune Edward Snowden, informaticien travaillant pour la National Security Agency (NSA) américaine, pour que le monde entier découvre l’étendue de la surveillance menée en secret par les États-Unis. Écoutes téléphoniques, interception d’e-mails, espionnage d’entreprises et de gouvernements alliés : depuis juin 2013, Edward Snowden, puis ses relais Glenn Greenwald, blogueur britannique, et Laura Poitras, documentariste américaine, ont distillé dans la presse internationale les documents les plus secrets de la première puissance mondiale.

Créant un mouvement d’indignation parmi les citoyens, ces révélations poussent les gouvernements à s’interroger : la sécurité nationale est-elle la seule finalité des écoutes de la NSA ? Comment et pour qui travaille l’agence américaine ? Pourquoi la NSA emploie-t-elle les multinationales américaines à faire d’Internet un espace de surveillance généralisée ? Relatant les dessous méconnus de cette incroyable histoire, ce livre permet de comprendre les motivations de ses acteurs, l’enjeu des secrets révélés et leurs conséquences sur la marche du monde.

Editions la Découverte. Collection : Cahiers libres - 276 pages - 19,00€. 

REVUE DE PRESSE

- INHESJ (Défis N°3 2014) p 75 du document.
- Culture Mobile (24 août 2014)
- RFI (12 août 2014)
- Complément d'enquête (1er mai 2014)
- Le Monde (24 avril 2014)
- Clés (4 avril 2014)
- Le Canard Enchaîné (2 avril 2014)
- Sciences et Avenir (avril 2014)
- Castex (13 mars 2014)
- Canal Plus - La Nouvelle Edition ( 13 mars 2013)
- Sud Ouest (4 mars 2014)
- Libération (4 mars 2014)
- Le Point (3 mars 2014)
- Feedbooks (24 février 2014)
- Les Inrocks (17/02/2014) 
- France culture - Soft power (16/02/2014 à 19 h)
Arte - Square (15/02/2014 à 12h55)
- Les Echos
Paul Jorion
L'Humanité
- Bastamag



mercredi 9 janvier 2008

L'Amazonie disparue, indiens et explorateurs 1825-1930

À la fin du XIXe siècle, des dizaines d'expéditions scientifiques européennes se sont lancées à l'assaut de la dernière tache blanche des cartes de géographie : la légendaire forêt amazonienne. Au prix d'exploits insensés, conduits par une foi sans limites clans les bienfaits du progrès, ces explorateurs - comme les Français Coudreau et Crevaux, l'Allemand Steinen ou l'Italien Boggiani - ont relevé les cours des mille affluents de l'Amazone, identifié plantes et animaux inconnus, rencontré des tribus indiennes dont personne ne soupçonnait l'existence. C'est d'abord cette épopée que retrace Antoine Lefébure dans ce livre, illustré de superbes clichés d'époque, exhumés des bibliothèques et musées d'ethnographie. Mais il donne aussi à voir, en textes et en images, dans ses délires et atrocités, la phase de reconquête du " continent vert " au début du XXe siècle : étonnante aventure du colonel brésilien Rondon qui pacifia des dizaines de tribus hostiles pour installer en pleine forêt près de 5 000 km de lignes télégraphiques, fièvre du caoutchouc qui devait enrichir des villes comme Manaus et surtout réduire en esclavage les populations indiennes, construction du chemin de fer au cour de l'" enfer vert " dont on raconte que chaque traverse représente un cadavre d'ouvrier... Grâce à une iconographie originale, grâce aussi aux regards singuliers de l'écrivain Michel Braudeau et de l'ethnologue Patrick Menget, c'est une " autre Amazonie " que ce livre nous invite à découvrir, celle d'Indiens tour à tour idéalisés, diabolisés, considérés comme gênants ou comme une main-d'œuvre à bas prix. Des Indiens qui luttent aujourd'hui pour préserver leurs cultures traditionnelles et qu'il s'agit de protéger contre les modèles destructeurs de la civilisation moderne.

Editions La Découverte, Date de parution : 3 mars 2005, 224 pages

Explorateurs photographes, Territoires inconnus 1850-1930.

sous la direction d'Antoine Lefébure

Des photographes explorateurs à l'assaut de mondes inconnus : ce livre conjugue deux moments inauguraux au coeur du XIXème siècle, l'essor du reportage photographique et les découvertes de territoires et de peuples quasi ignorés des Occidentaux.
Des photographes explorateurs à l’assaut de mondes inconnus : ce livre conjugue deux moments inauguraux au cœur du XIXe siècle, l’essor du reportage photographique et les découvertes de territoires et de peuples quasi ignorés des Occidentaux. À travers quelque 220 photos, et textes à l’appui, est ici restituée l’œuvre aussi spectaculaire que rocambolesque de 30 explorateurs français, offrant au lecteur du XXIème siècle des images véritablement extraordinaires de mondes disparus.
Elles ont été choisies parmi plus de 100 000 photographies de fonds prestigieux, méthodiquement consultés pour la première fois (Société de géographie, Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale, Musée de l’homme, ministère des Affaires étrangères...).
L’on retrouvera ici : Victor Segalen, poète photographe dans les steppes de l’Asie centrale ; Alexandra David-Neil au Tibet ; Charles Édouard Hocquard, médecin humaniste en Indochine ; Désiré Charnay, à Madagascar, mais qui fut aussi le premier à photographier les vestiges de la civilisation Maya ; Charcot à la conquête des pôles... Et bien d’autres encore, sans oublier... Arthur Rimbaud, dont on découvrira le parcours photographique absolument méconnu en Abyssinie.
Explorateurs photographes, Territoires inconnus 1850-1930.
Editions La Découverte, 2004
Critique du livre sur
Lire

Trésors photographiques de la Société de Géographie

sous la direction d'Olivier Loiseau

Pour la première fois sont réunies les images les plus saisissantes et les plus significatives du fonds de la Société de géographie. Oeuvres de voyageurs, explorateurs et géographes français et étrangers, elles constituent des témoignages extraordinaires d'une époque révolue. Les collections photographiques de la Société de géographie, exceptionnelles par leur originalité et leur diversité constituent une source unique pour l'histoire des voyages et des découvertes au XIXe siècle et première moitié du XXe siècle.
Antoine Lefébure a collaboré au dossier Photos d'exploration.

Editions Bibliothèque Nationale de France/Glénat, octobre 2006. 240 pages.

D'encre et de Lumières, itinéraires secrets dans la bibliothèque du Sénat.


Sous la direction scientifique de Frédéric d'Agay, photographies de Jérémie Bouillon.

D'encre et de Lumières propose aux lecteurs un chemin insolite pour parcourir l'Histoire de France. Des itinéraires secrets dévoilent les collections uniques de gravures, d'estampes, de recueils d'expéditions et d'atlas de voyages, d'éditions originales, de pamphlets, d'archives, de comptes rendus, et même de photographies qui font de la bibliothèque du Sénat l'une des plus belles bibliothèques d'Europe.
Pour la première fois, nous pénétrons au sein de cette bibliothèque peu connue. Nous y découvrons non seulement la coupole de Delacroix, mais également une collection unique de 400 000 volumes commencée sous le Sénat conservateur du Ier Empire, enrichie par la Chambre des pairs, puis régulièrement complétée par le Sénat impérial puis par le Sénat de la République.
C'est à travers ces collections hétéroclites et suivant un parcours chronologique qu'ont été choisis 54 « trésors » qui racontent l'histoire des Français et l'évolution du livre. Citons : recueils de gravures de Piranèse ou Clérisseau, le Sacre de Louis XV, des libelles révolutionnaires, des caricatures inédites des pairs de France, des manuscrits de Victor Hugo et de Jean Jaurès ou les photos inédites du reboisement de la France de 1877.
Ces trésors sont mis en lumière par des sénateurs : Christian Poncelet, président du Sénat, René Garrec, Jean Faure, Michel Charasse, Robert Badinter, Jean François-Poncet, Pierre Mauroy, Jack Ralite, Catherine Tasca, Jacques Valade ou Serge Vinçon ; des auteurs prestigieux : Élisabeth Badinter, Henri Amouroux, Jean Cluzel ou Antoine Lefébure ; des historiens de l'art comme Arlette Sérullaz ou Antoine Pérouse de Montclos ; des historiens : Jean Tulard, Michel Vovelle ou Emmanuel de Waresquiel ; Philippe Gavi, journaliste, ou encore Bertrand Piccard. Cet ouvrage a été placé sous la direction scientifique de Frédéric d'Agay et servi par les photographies de Jérémie Bouillon qui nous plongent dans la sensualité des papiers, des reliures et des encres. Avant-propos de Christian Poncelet, président du Sénat.

Editions La Martinière, 2005, 295 pages

Conversations secrètes des Français sous l'Occupation

Les archives de l'Occupation réservent encore des surprises de taille. Ainsi le régime de Vichy a-t-il systématiquement ouvert le courrier des Français et écouté leur conversations téléphoniques en mobilisant des milliers de fonctionnaires qui opéraient clandestinement. Ce travail d'espionnage représente aujourd'hui une formidable masse de documents totalement inédits, témoignages exceptionnels sur l'époque la plus trouble de notre histoire nationale.

Ces échanges "volés", sélectionnés et resitués dans leur contexte tracent une chronique saisissante des années noires : descriptions de l'exode et de la défaite, récits au jour le jour des mille difficultés de la vie quotidienne, lettres de prisonniers, de travailleurs en Allemagne autant de témoignages d'un pays qui souffre et se plaint. Ces documents interceptés permettent également de mieux comprendre la politique de l'occupant allemand, l'état d'esprit des simples citoyens comme celui des résistants ou des collaborateurs, les étapes de la persécution des Juifs. Des histoires où se mêlent témoignages bouleversants, banalités du quotidien et récits épiques révèlent une France en guerre à la fois inconnue et au plus près de la vérité.
Plon, 1993. 434 pages.

Havas, les arcanes du pouvoir,



Le livre met en scène du XIXème siècle à nos jours les relations complexes entre le pouvoir politique , les grandes entreprises et les organes d'information. Triangle des pouvoirs institués par le génial entrepreneur Charles-Louis Havas, dès 1830 et qui perdure aujourd'hui.
A travers les vicissitudes de l'agence Havas défilent deux siècles d'histoire : le monople de l'information, la censure, la corrution de la presse, l'essor de la publicité, les batailles contre le monopole des ondes, Canal Plus. La grande épopée des médias si étroitement liée aux pouvoirs économiques et politiques et ici analysée de l'intérieur. Ce livre est un véritable délit d'initié.
Editions Grasset, 1992. 406 pages. Havas, les arcanes du pouvoir par Antoine Lefébure.