Antoine Lefébure est historien des Media et auteur d'ouvrages sur l'histoire de la communication.
Avec une maîtrise d’Histoire contemporaine sur « Le rôle de la radio en France pendant la seconde guerre mondiale » (mention très bien) en 1973 et un Doctorat d’Histoire Contemporaine sur « Le monopole d’Etat et l’histoire du télégraphe et du téléphone en France » (1793/1880) en 1979 à Paris I-Nanterre, je démarre ma vie professionnelle.
Avec une maîtrise d’Histoire contemporaine sur « Le rôle de la radio en France pendant la seconde guerre mondiale » (mention très bien) en 1973 et un Doctorat d’Histoire Contemporaine sur « Le monopole d’Etat et l’histoire du télégraphe et du téléphone en France » (1793/1880) en 1979 à Paris I-Nanterre, je démarre ma vie professionnelle.
1971/1973 : Journaliste à Europe 1 et professeur d’Histoire géo à l’Institut Chauveau.
1973/1974 : Assistant au département Sciences politiques – Paris VIII
1979 : Consultant auprès du groupe TMO, société de marketing, sur les banques de données.
1980/1987 : Havas. Responsable des Nouvelles technologies à la Direction du Développement 1980/83. Directeur de la prospective – avec notamment l’étude et la création de Canal Plus 1984/87.
1987/2003 : TMS. Etudes et montages de projets dans les domaines de l’audiovisuel, de la culture, des télécommunications et du multimédia.
(SJTI, INA, DREE, PTT, Thomson, Générale des Eaux, Ministère de l’Armée, Ministère de la Culture, Mairie de Paris…)
Et dans le cadre des projets Internet (IFOP, SIG, Bull, UCAD, Michelin…)
Depuis 2004, je me partage entre des activités de consultant sur les nouveaux media et la réalisation d'ouvrages et de films documentaires.
Mes publications
• Interférences. Revue trimestrielle de prospective sur les media. 1976.
• Havas, les arcanes du pouvoir. Grasset, 1992.
• Les conversations secrètes des Français sous l’Occupation. Plon, 1993.
• Explorateurs photographes, Territoires inconnus 1850-1930. Editions La Découverte, 2004.
• L'Amazonie disparue, indiens et explorateurs 1825-1930. Editions La Découverte, 2005.
• Trésors photographiques de la Société de Géographie. Editions Bibliothèque Nationale de France/Glénat, octobre 2006.
• L'Affaire Snowden, Comment les Etats-Unis espionnent le monde. Editions La Découverte, 2014.
• Conversations secrètes sous l'Occupation. Tallandier, 2018.
Mes expositions
• Novembre 1985. Exposition au Musée des Arts et Métiers. Interférences - Deux siècles de communication à distance.
• Mémorial de Caen. Montage de l’espace Radiodiffusion et Radiocommunications pendant la seconde guerre mondiale.
Les grands moments, les grandes causes, les grandes rencontres de mon existence.
1968 : La révolution de mai 68. Ma 1ère année d'Université à Nanterre est mémorable. 1968 ! L'année révolutionnaire pour un étudiant épris de liberté et agitateur né, l'occasion est trop belle. Je participe à toutes les manifs et notamment à l'occupation du bureau du doyen le 22 mars. Jean-Jacques Lebel vient nous expliquer qu'il faut faire une révolution culturelle comme l'avaient souhaité Dada et les surréalistes. Une perspective qui m'enthousiasme plus que le délire pro-ouvrier des maoïstes. Quelques semaines plus tard c'est mai 68. Pendant 2 mois je vais vivre avec intensité les épisodes des événements. Je fréquente Sartre, Virilio, Baudrillard, Godard grâce à mon ami Omar Diop. Je dors sur une banquette d'un bureau de l'Odéon occupé et me nourrit de sandwichs dans la cour de la Sorbonne. En juillet de la même année, nous poursuivons notre agitation au Festival d'Avignon, sous l'oeil perplexe de Jean Vilar et avec la complicité du Living Theater nous investissons la ville.En août, à Londres avec Omar, je rencontre Godard qui filme les Rolling Stones et découvre la musique des Pink Floyds, la Marijuana et la presse underground OZ et IT. Cela fera de moi un spectateur assidu de tous les rassemblements de l'époque, Woodstock, île de Wight, Amougies...
Le retour à Nanterre en septembre sera un peu dur. Nous sommes dans le collimateur des policiers, des appariteurs musclés, des indics et des fascistes, tous bien décidés à prendre leur revanche après la grande peur de Mai. Le gauchisme, je m'en rends très vite compte, ne fait pas le poids.
1972 : Je cherche de nouveaux horizons et vais passer une année sur le campus de Berkeley (CA). Là aussi la contestation bat son plein pour mon plus grand plaisir.
1973. Sur ma bonne mine, Jean-Edern Hallier me prête sa Lancia pour aller faire des reportages sur les luttes ouvrières en Normandie et la jacquerie paysanne dite "la guerre du lait" publiés dans l’Idiot international.
1979 : Consultant auprès du groupe TMO, société de marketing, sur les banques de données.
1980/1987 : Havas. Responsable des Nouvelles technologies à la Direction du Développement 1980/83. Directeur de la prospective – avec notamment l’étude et la création de Canal Plus 1984/87.
1987/2003 : TMS. Etudes et montages de projets dans les domaines de l’audiovisuel, de la culture, des télécommunications et du multimédia.
(SJTI, INA, DREE, PTT, Thomson, Générale des Eaux, Ministère de l’Armée, Ministère de la Culture, Mairie de Paris…)
Et dans le cadre des projets Internet (IFOP, SIG, Bull, UCAD, Michelin…)
Depuis 2004, je me partage entre des activités de consultant sur les nouveaux media et la réalisation d'ouvrages et de films documentaires.
Mes publications
• Interférences. Revue trimestrielle de prospective sur les media. 1976.
• Havas, les arcanes du pouvoir. Grasset, 1992.
• Les conversations secrètes des Français sous l’Occupation. Plon, 1993.
• Explorateurs photographes, Territoires inconnus 1850-1930. Editions La Découverte, 2004.
• L'Amazonie disparue, indiens et explorateurs 1825-1930. Editions La Découverte, 2005.
• Trésors photographiques de la Société de Géographie. Editions Bibliothèque Nationale de France/Glénat, octobre 2006.
• L'Affaire Snowden, Comment les Etats-Unis espionnent le monde. Editions La Découverte, 2014.
• Conversations secrètes sous l'Occupation. Tallandier, 2018.
Mes expositions
• Novembre 1985. Exposition au Musée des Arts et Métiers. Interférences - Deux siècles de communication à distance.
• Mémorial de Caen. Montage de l’espace Radiodiffusion et Radiocommunications pendant la seconde guerre mondiale.
Les grands moments, les grandes causes, les grandes rencontres de mon existence.
1968 : La révolution de mai 68. Ma 1ère année d'Université à Nanterre est mémorable. 1968 ! L'année révolutionnaire pour un étudiant épris de liberté et agitateur né, l'occasion est trop belle. Je participe à toutes les manifs et notamment à l'occupation du bureau du doyen le 22 mars. Jean-Jacques Lebel vient nous expliquer qu'il faut faire une révolution culturelle comme l'avaient souhaité Dada et les surréalistes. Une perspective qui m'enthousiasme plus que le délire pro-ouvrier des maoïstes. Quelques semaines plus tard c'est mai 68. Pendant 2 mois je vais vivre avec intensité les épisodes des événements. Je fréquente Sartre, Virilio, Baudrillard, Godard grâce à mon ami Omar Diop. Je dors sur une banquette d'un bureau de l'Odéon occupé et me nourrit de sandwichs dans la cour de la Sorbonne. En juillet de la même année, nous poursuivons notre agitation au Festival d'Avignon, sous l'oeil perplexe de Jean Vilar et avec la complicité du Living Theater nous investissons la ville.En août, à Londres avec Omar, je rencontre Godard qui filme les Rolling Stones et découvre la musique des Pink Floyds, la Marijuana et la presse underground OZ et IT. Cela fera de moi un spectateur assidu de tous les rassemblements de l'époque, Woodstock, île de Wight, Amougies...
Le retour à Nanterre en septembre sera un peu dur. Nous sommes dans le collimateur des policiers, des appariteurs musclés, des indics et des fascistes, tous bien décidés à prendre leur revanche après la grande peur de Mai. Le gauchisme, je m'en rends très vite compte, ne fait pas le poids.
1972 : Je cherche de nouveaux horizons et vais passer une année sur le campus de Berkeley (CA). Là aussi la contestation bat son plein pour mon plus grand plaisir.
1973. Sur ma bonne mine, Jean-Edern Hallier me prête sa Lancia pour aller faire des reportages sur les luttes ouvrières en Normandie et la jacquerie paysanne dite "la guerre du lait" publiés dans l’Idiot international.
Ma passion pour l'histoire se double maintenant d'une passion pour l'information. Je fais des reportages pour Libération (la grève des mineurs en Grande-Bretagne) et découvre l'intérêt d'écouter les communications de la police pour être au courant de tout avant tout le monde. A la grande fureur des autorités, je fais la promotion de ce genre de hobby dans les colonnes du quotidien.
1975/1976 : La revue Interférences.
Pour développer toutes les possibilités alternatives de l'électronique, pour réaliser en France les radios pirates dont je rêve, je lance en 1975 une revue nommée Interférences qui connaîtra un grand succès auprès d'un petit cercle déjà sensibilisé. Il est vrai que de parler de piratage informatique, d'écoute électronique, de radios libres à cette époque suscite peu d'échos. Le milieu gauchiste considère cela comme un délire de techniciens, les professionnels du domaine ne comprennent pas de quoi nous parlons. Pourtant se rassemble autour de la revue un groupe hétéroclite de passionnés qui sont aujourd'hui à tous les carrefours des industries de la communication. Contrairement à toute attente, la revue aura 12 numéros uniquement financés par les ventes et grâce au travail bénévole des animateurs. C'est de ce vivier que naîtra le mouvement des radios libres.
Ont contribué à cette revue : Aigrain Philippe, Arno Tony, Bessis Jean-Louis, Braudrillard Jean, Burroughs William S., De Legges Jean, Dick Philip K., Flusser Vilem, Hallier Jean-Edern, Lorrain Philippe, Mandin Francis, Pinhas Richard, Ronai Maurice, Simonnet Dominique, Spinrad Norman.
1977 : Radio Verte et le combat pour les Radios Libres.
Avec la petite équipe rassemblée autour de la revue Interférences, nous montons en 1977, une vaste offensive contre le monopole de la radio télévision d'état. Ce sera Radio Verte dont la 1ère émission aura lieu le 13 mai 1977 marque le lancement du mouvement dit "Des radios libres" qui mettra quatre ans à triompher. Nous créons l'ALO, l'association pour la libération des ondes, pour nous assurer des soutiens politiques. Nous sommes soutenus par Umberto Eco, Pierre Jeanson-Ponté, Gilles Deleuze, Félix Guatari, Serge July, Jean-François Bizot.
1980, j'intègre le groupe Havas dont je prends la direction du développement (nouvelles technologies, banque de données, CD ...) Canal Plus, sera la plus profitable de nos élucubrations. Pour assurer le succès de la chaîne, je recrute le meilleur de nos ingénieurs du temps des radios libres, Sylvain Anichini. C'est lui qui mettra au point le décodeur.
En 1988, Mitterrand est réélu, le RPR place ses amis et je vole vers de nouvelles aventures.
De cette période me restent des amitiés, Jean-Hervé Lorenzi, Léo Scheer, Marie Castaing.
1987, je commets un article dans Libération dénonçant le mauvais choix de la France en matière de satellite. (voir les articles dans Libération ). J’ai quitté le groupe Havas et n’ai plus d’obligation de réserve.
1989/1990, Etude dans le cadre des grands travaux de François Mitterrand d’un Musée de la Nation et d’un transfert du siège du gouvernement aux Invalides.
1990, Dans une interview dans le Monde je dénonce le manque de coordination et de moyens de l’Etat pour la télévision en haute définition.
1992, la publication du livre Havas, les arcanes du pouvoir en dérange quelques uns mais m’assure de solides complicités.
1994, dans un article dans Capital, je suggère de libérer les initiatives privées pour contrecarrer l’action néfaste des monstres technico-administratifs (TDF, Thomson, Cnes).
1997, l’Internet doit décoller en France, j’explique qu’il est grand temps d’abandonner le Minitel et de prendre la bonne habitude de faire circuler l’information.
1975/1976 : La revue Interférences.
Pour développer toutes les possibilités alternatives de l'électronique, pour réaliser en France les radios pirates dont je rêve, je lance en 1975 une revue nommée Interférences qui connaîtra un grand succès auprès d'un petit cercle déjà sensibilisé. Il est vrai que de parler de piratage informatique, d'écoute électronique, de radios libres à cette époque suscite peu d'échos. Le milieu gauchiste considère cela comme un délire de techniciens, les professionnels du domaine ne comprennent pas de quoi nous parlons. Pourtant se rassemble autour de la revue un groupe hétéroclite de passionnés qui sont aujourd'hui à tous les carrefours des industries de la communication. Contrairement à toute attente, la revue aura 12 numéros uniquement financés par les ventes et grâce au travail bénévole des animateurs. C'est de ce vivier que naîtra le mouvement des radios libres.
Ont contribué à cette revue : Aigrain Philippe, Arno Tony, Bessis Jean-Louis, Braudrillard Jean, Burroughs William S., De Legges Jean, Dick Philip K., Flusser Vilem, Hallier Jean-Edern, Lorrain Philippe, Mandin Francis, Pinhas Richard, Ronai Maurice, Simonnet Dominique, Spinrad Norman.
1977 : Radio Verte et le combat pour les Radios Libres.
Avec la petite équipe rassemblée autour de la revue Interférences, nous montons en 1977, une vaste offensive contre le monopole de la radio télévision d'état. Ce sera Radio Verte dont la 1ère émission aura lieu le 13 mai 1977 marque le lancement du mouvement dit "Des radios libres" qui mettra quatre ans à triompher. Nous créons l'ALO, l'association pour la libération des ondes, pour nous assurer des soutiens politiques. Nous sommes soutenus par Umberto Eco, Pierre Jeanson-Ponté, Gilles Deleuze, Félix Guatari, Serge July, Jean-François Bizot.
1980, j'intègre le groupe Havas dont je prends la direction du développement (nouvelles technologies, banque de données, CD ...) Canal Plus, sera la plus profitable de nos élucubrations. Pour assurer le succès de la chaîne, je recrute le meilleur de nos ingénieurs du temps des radios libres, Sylvain Anichini. C'est lui qui mettra au point le décodeur.
En 1988, Mitterrand est réélu, le RPR place ses amis et je vole vers de nouvelles aventures.
De cette période me restent des amitiés, Jean-Hervé Lorenzi, Léo Scheer, Marie Castaing.
1987, je commets un article dans Libération dénonçant le mauvais choix de la France en matière de satellite. (voir les articles dans Libération ). J’ai quitté le groupe Havas et n’ai plus d’obligation de réserve.
1989/1990, Etude dans le cadre des grands travaux de François Mitterrand d’un Musée de la Nation et d’un transfert du siège du gouvernement aux Invalides.
1990, Dans une interview dans le Monde je dénonce le manque de coordination et de moyens de l’Etat pour la télévision en haute définition.
1992, la publication du livre Havas, les arcanes du pouvoir en dérange quelques uns mais m’assure de solides complicités.
1994, dans un article dans Capital, je suggère de libérer les initiatives privées pour contrecarrer l’action néfaste des monstres technico-administratifs (TDF, Thomson, Cnes).
1997, l’Internet doit décoller en France, j’explique qu’il est grand temps d’abandonner le Minitel et de prendre la bonne habitude de faire circuler l’information.
Quelques éléments en images
Au balcon de l’appartement de Jean-Edern Hallier, place des Vosges , le 13 mai 1977, la 1ère diffusion de Radio Verte. On reconnaît de gauche à droite : Alain Hervé, Brice Lalonde, Sotiris, Jean-Luc Léon et Antoine Lefébure.
Un film, LIBRE ANTENNE, documentaire de 52 mn, de Matthias Sanderson et d’Antoine Lefébure. Novembre 2003.
Le documentaire LIBRE ANTENNE propose à travers des documents originaux et inédits de rendre compte de l'émergence en France des radios pirates dites « libres » de 1978 à 1981.
A cette époque, celle du monopole des ondes, celle de la censure et de la saisie des émetteurs, une bande de pionniers s’inspirent des radios off-shores anglaises et de l’éclatement du monopole italien pour tenter, à leur tour, une même aventure sur le territoire français.Regroupés au sein de l'ALO, Association pour la Libération des Ondes, ces animateurs de radio Ivre et de radio Verte, puis de Carbone 14, de Radio Libertaire, de Radio Libertaire, de Radio Mégalo, de RFM, de radio Cité Future, de Radio Nova et de NRJ sont tous les principaux inventeurs de la FM et des radios locales privées qui aujourd'hui, dominent le paysage radiophonique de l'hexagone. Ils partageaient tous les mêmes frustrations, face à une offre restreinte et balisée, le même appétit de nouveautés musicales, de paroles libres et iconoclastes, bouleversant les habitudes, pour inventer un autre rapport à l'auditeur, une nouvelle offre de programmes.
Vingt ans plus tard, devant la caméra de Matthias Sanderson et d'Antoine Lefébure, ces précurseurs témoignent de leurs espoirs, de leurs désillusions, de leurs réussites ou de leurs échecs, à travers leurs souvenirs du temps des balbutiements de la bande FM.
Avec : Jean-François Bizot, Jean-Paul Baudecroux, Christophe Bourseiller, Michel Creis, Georges Fillioud, Jacques Fillioud, Michel Fiszbin, Jean-Marc Fombonne, David Guez, Jean-Marc Keller, Antoine Lefébure, Francis Mandin, Robert Ménard, Supernana, Andrew Orr, Patrick Van Troeyen.
Deux siècles de communication à distance. Novembre 1985.
Inauguration de l'exposition par Jack Lang, Ministre de la Culture au coté d'Antoine Lefébure, commissaire de l'exposition.
Inauguration de l'exposition par Jack Lang, Ministre de la Culture au coté d'Antoine Lefébure, commissaire de l'exposition.
Catalogue de l'exposition
8 commentaires:
tombe dessus para hasard ! un ancien tres ancien, du temps de patrick (le grand blond specialiste des UHF... en ecoute !), eric, et autres dont je ne me souviens plus. parti pour un pays a l'epoque sous la botte des colonels...
Bonjour je souhaiterai vous contacter
Je rédige une these sur les radios communautaires et je souhaiterai consulter les magazines interférences
wafadahman@yahoo.fr
En vous rermerciant
Bonjour Monsieur Lefébure.
J'ai 60 ans. Moi et mon frère lisions Interférences (quand nous trouvions la revue). Je suis tout à fait étonné que, malgré l'importance considérable que cette revue a eue, celle-ci soit si peu citée...
Dans un de vos post récent http://www.antoinelefebure.com/search/label/Mes%20publications, vous reprenez un article de Catherine Gilliau dans lequel elle disait fort justement à propos de l'Histoire de la caricature moderne : "Mais comment la lire ? Sauf à faire la queue au comptoir des prêts de la Bibliothèque nationale de France, elle était jusqu'ici difficile à trouver. Cette rareté était devenue un plat de bibliophiles, dégusté entre initiés."
Alors... je vous le demande : comment lire ou relire "Interférences" aujourd'hui ? Ne pourriez-vous pas republier des pdf, fac-similés des Interférences parus (et peut-être celui ou ceux -on peut rêver- qui ne sont pas parus) ? Sinon, seriez-vous opposé à ce que cela soit fait ?
Bien cordialement,
Jean-Louis
jlvern at gmail point vous savez quoi
Jean-Louis merci pour votre commentaire. Vous n'êtes pas le premier à me faire cette demande du coup je vais créer un post sur Interférences et permettre à ceux qui le souhaitent d'en obtenir.
Je vous réponds directement sur votre mail.
Cdt
AL
Bonjour
J'ai été très intéressé par votre point de vue "Les vainqueurs de Mai 68 ne sont pas ceux que l'on croit" car vous y faites référence à l'officine de Georges Albertini. C'est plutôt rare que l'on parle de ces gens.
J'ai lu beaucoup de choses sur "Est et Ouest" et en particulier sur la manipulation du groupe UNIR.
J'en parle dans une série de 10 articles que vous pouvez lire ici:
http://www.cailloutendre.fr/2012/03/le-groupe-unir-10-conclusions-provisoires/
et les 9 autres articles qui le précédent.
Je recherche encore tout ce que je peux trouver sur eux. Par exemple sur le manipulateur Courtois/ Tocco
Si vous avez envie d'échanger sur ce sujet, vous pouvez me joindre à mon adresse mail:
caillou.toulouse@orange.fr
Cordialement
Marc
bonjour
Je suis entrain de lire votre ouvrage conversations secrètes sous l'occupation et je découvre en page 203 que des dossiers secrets ont été retrouvés en gare de Clamecy. Or, après vérification il semblerait que ce soit en gare de la charité sur loire que ceux-ci aient été retrouvés (source traces d'histoire contemporaine Paul burlet)
Ce recueil de 70 documents, dactylographiés ou reproduits en fac-similé et revêtus des tampons : « Très Secret », « Secret », « Réservé », « SP » (spécial) a été édité par l’armée allemande à Berlin en 1941 suite à des saisies diverses, dont la plus importante a été opérée en gare de la Charité, où plusieurs wagons contenant des archives de l’Etat-major général français avaient été abandonnés là.
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