L’ambassadeur de Russie à Washington a nié sans conviction que son pays ait organisé la mise hors service des sites Internet de la Géorgie. En revanche il a accusé les Géorgiens d’avoir bloqué dimanche le site de l’agence d’information russe Ria-Novosti. Le fait a été confirmé par RSF qui dresse également une liste des sites géorgiens attaqués. Par ailleurs, la même agence Novosti a répondu aux « propagandes géorgiennes » en protestant contre l’attitude du principal gestionnaire de réseau géorgien Caucasus online qui a coupé l’accès des sites russes aux citoyens géorgiens, ce qu’a fait également l’hébergeur universitaire Grena.
Autre contre offensive russe, faire annoncer que le piratage de l’Internet n’était que le résultat des exploits de jeunes hackers incontrôlés qui se sont amusés sur le réseau. Trois points rendent cette version à l’eau de rose totalement ridicule. Depuis plusieurs années, dans les pays soucieux de leur sécurité, les amateurs de piratage sur Internet ont été mis au pas. Il y a longtemps que l’on n’a pas vu un petit génie des réseaux se balader sur les serveurs du gouvernement russe car en Russie, les pirates sont mis en prison, ou passent sous contrôle des services de sécurité pour lesquels ils exécutent leurs basses besognes, ce qui permet aux services secrets une totale discrétion. L’attaque Cyber de la Géorgie a été parfaitement coordonnée avec l’attaque militaire russe. Les moyens utilisés sont considérables, à tel point que le site de la présidence de Géorgie qui avait réussi à se délocaliser aux Etats-Unis a continué à être bloqué par des pirates russes. Le patron de la société Tulip System d’origine géorgienne n’en revient pas : « notre serveur d’Atlanta est saturé par des millions de messages, notre pare-feu à la limite de la saturation et nos ingénieurs ne dorment plus … »
Comment peut-on déterminer le niveau d’implication du gouvernement russe dans ce type d’action ? La manipulation étroite de la communauté des hackers est l’hypothèse la plus probable, ceux-ci disposant de tous les outils pour opérer efficacement comme l’a démontré un expert russe du magazine Slate. Démêler l’information de l’intoxication dans ce domaine est donc impossible. Ceux qui savent ne parlent pas et ceux qui parlent ne savant pas.
La guerre de Géorgie restera néanmoins dans l’Histoire comme la première mêlant interventions militaires et guerre sur Internet. Le conflit en Irak a fait apparaître l’importance stratégique des télévisions internationales comme CNN. L’invasion de la Géorgie a révélé le rôle actif d’un Google. A noter également l’importance des observations et des analyses des organismes de recherche qui suivent en permanence l’activité internationale d’Internet. Leur vigilance permet de démontrer la réalité de cette guerre électronique discrète mais redoutable où chacun avance masqué. L’implication des entreprises privées constitue ainsi une nouveauté radicale que les états-majors politiques et militaires sont en train de prendre en compte. La guerre du XXI° siècle a commencé.
Autre contre offensive russe, faire annoncer que le piratage de l’Internet n’était que le résultat des exploits de jeunes hackers incontrôlés qui se sont amusés sur le réseau. Trois points rendent cette version à l’eau de rose totalement ridicule. Depuis plusieurs années, dans les pays soucieux de leur sécurité, les amateurs de piratage sur Internet ont été mis au pas. Il y a longtemps que l’on n’a pas vu un petit génie des réseaux se balader sur les serveurs du gouvernement russe car en Russie, les pirates sont mis en prison, ou passent sous contrôle des services de sécurité pour lesquels ils exécutent leurs basses besognes, ce qui permet aux services secrets une totale discrétion. L’attaque Cyber de la Géorgie a été parfaitement coordonnée avec l’attaque militaire russe. Les moyens utilisés sont considérables, à tel point que le site de la présidence de Géorgie qui avait réussi à se délocaliser aux Etats-Unis a continué à être bloqué par des pirates russes. Le patron de la société Tulip System d’origine géorgienne n’en revient pas : « notre serveur d’Atlanta est saturé par des millions de messages, notre pare-feu à la limite de la saturation et nos ingénieurs ne dorment plus … »
Comment peut-on déterminer le niveau d’implication du gouvernement russe dans ce type d’action ? La manipulation étroite de la communauté des hackers est l’hypothèse la plus probable, ceux-ci disposant de tous les outils pour opérer efficacement comme l’a démontré un expert russe du magazine Slate. Démêler l’information de l’intoxication dans ce domaine est donc impossible. Ceux qui savent ne parlent pas et ceux qui parlent ne savant pas.
La guerre de Géorgie restera néanmoins dans l’Histoire comme la première mêlant interventions militaires et guerre sur Internet. Le conflit en Irak a fait apparaître l’importance stratégique des télévisions internationales comme CNN. L’invasion de la Géorgie a révélé le rôle actif d’un Google. A noter également l’importance des observations et des analyses des organismes de recherche qui suivent en permanence l’activité internationale d’Internet. Leur vigilance permet de démontrer la réalité de cette guerre électronique discrète mais redoutable où chacun avance masqué. L’implication des entreprises privées constitue ainsi une nouveauté radicale que les états-majors politiques et militaires sont en train de prendre en compte. La guerre du XXI° siècle a commencé.
1 commentaire:
Le plus incroyable est que cette
guerre nouvelle soit ignorée par notre presse nationale!
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