mercredi 1 juillet 2009

Iran, la guerre électronique fait rage.

Les événements graves dont l’Iran est le théâtre sont l’occasion de vérifier l’importance stratégique extrême de ce pays et l’intensité des conflits qui s’y déroulent. Les media électroniques y jouent un rôle de premier plan car la population urbaine utilise Internet tout comme le gouvernement qui en fait un outil de surveillance et de répression.
Les grandes entreprises américaines essaient de soutenir la résistance au régime en traduisant en farsi les nouvelles internationales (Google translate), en créant des
versions iraniennes de leurs réseaux sociaux tels Facebook et YouTube. Le service de messagerie instantané Twitter a adapté son service pour le rendre plus accessible aux Iraniens.
Mais l’initiative la plus efficace et la plus discrète est la mise à disposition par
Tor Project d’un serveur qui sert à dissimuler l’adresse électronique des Iraniens qui consultent des sites contestataires ou diffusent des nouvelles. Grâce à cet "anonymiseur", les investigations policières sont difficiles. Tor Project est financé par le département d’Etat américain.
Malheureusement le régime iranien maîtrise aussi bien les usages de l’Internet que sa population. De
faux messages Twitter sèment la perturbation et les services spéciaux ont créé une page sur Gerdab.ir où sont reproduites des photographies de manifestants actifs avec promesse de récompense pour ceux qui les identifieraient !

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