Dans les zones autonomes du Pakistan où l’armée ne se risque guère, circulent insurgés Talibans et militants « arabes » de la nébuleuse Al Qaïda. Depuis trois ans ces derniers sont la cible privilégiée de la CIA qui, aujourd’hui, réalise un véritable massacre dans les rangs de l’organisation terroriste.
Le secret de leur réussite tient en deux mots : des espions et des drones Predator. La CIA dispose dans les zones tribales d’un réseau très efficace d’espions chargés d’identifier et de cibler l’activité des amis de Ben Laden. Militants retournés, anciens membres des services spéciaux pakistanais, ils sont équipés de petits appareils en apparence inoffensifs tels le Phoenix 1.5, un petit émetteur infrarouge qui permet de marquer une cible potentielle pour un Predator en vol. Ce gadget redoutable ainsi que d’autres équipements du même type sont fabriqués par Cejay Engineering et utilisent une simple pile de 9 volts tout comme les balises radio UHF qui permettent de géolocaliser une cible grâce au récepteur du drone. Enveloppé dans un papier cigarette, collé à un mur ou sur une voiture, dissimulé sous une pierre, dans le sable, le dispositif est mis en place par un agent local. Arrêté par les talibans, Mohammed Nasir a confessé être payé 12 000 $ pour un ciblage réussi. Aussitôt son témoignage enregistré sur une vidéo, il fut exécuté comme près de 100 vrais ou supposés « espions de la CIA » au nord Warizistan. Etre pris dans ces régions avec l’un de ces petits transmetteurs, désormais bien connus des talibans, c’est courir à une mort certaine.
Le travail de terrain des espions de la CIA devient terriblement efficace si on se rend compte de l’importance du dispositif déployé en amont. Le commandant en chef des forces américaines en Afghanistan choisi par Obama est le Général Stanley Mac Chrystal, un spécialiste des opérations spéciales et des coups tordus considéré comme un psychopathe par plusieurs hauts responsables américains. Les programmes secrets (black programs) pour l’Afghanistan et le Pakistan sont déjà chiffrés à 37 milliards de dollars pour 2009 soit 17% du budget militaire américain. Et les Predators constituent la botte secrète de ce dispositif. Ces drones volent à haute altitude et ne sont pas repérables, ils filent à 700 km/heure, disposent d’un radar de recherche au sol ultra perfectionné et tirent leurs missiles Hellfire sur les cibles marquées par les mini émetteurs installés. 35 Predators patrouillent en permanence dans le ciel. 286 attaques ont ainsi été effectuées en 2008, 430 en 2009 et plusieurs centaines d’extrémistes ont été tués. Le Warizistan Nord est devenu une zone hautement risquée pour les ennemis des Etats-Unis et ces derniers craignent que les avions sans pilotes attaquent leurs cibles dans le Balouchistan, autour de la ville de Quetta qui est encore un refuge sûr pour les Talibans.
Le secret de leur réussite tient en deux mots : des espions et des drones Predator. La CIA dispose dans les zones tribales d’un réseau très efficace d’espions chargés d’identifier et de cibler l’activité des amis de Ben Laden. Militants retournés, anciens membres des services spéciaux pakistanais, ils sont équipés de petits appareils en apparence inoffensifs tels le Phoenix 1.5, un petit émetteur infrarouge qui permet de marquer une cible potentielle pour un Predator en vol. Ce gadget redoutable ainsi que d’autres équipements du même type sont fabriqués par Cejay Engineering et utilisent une simple pile de 9 volts tout comme les balises radio UHF qui permettent de géolocaliser une cible grâce au récepteur du drone. Enveloppé dans un papier cigarette, collé à un mur ou sur une voiture, dissimulé sous une pierre, dans le sable, le dispositif est mis en place par un agent local. Arrêté par les talibans, Mohammed Nasir a confessé être payé 12 000 $ pour un ciblage réussi. Aussitôt son témoignage enregistré sur une vidéo, il fut exécuté comme près de 100 vrais ou supposés « espions de la CIA » au nord Warizistan. Etre pris dans ces régions avec l’un de ces petits transmetteurs, désormais bien connus des talibans, c’est courir à une mort certaine.
Le travail de terrain des espions de la CIA devient terriblement efficace si on se rend compte de l’importance du dispositif déployé en amont. Le commandant en chef des forces américaines en Afghanistan choisi par Obama est le Général Stanley Mac Chrystal, un spécialiste des opérations spéciales et des coups tordus considéré comme un psychopathe par plusieurs hauts responsables américains. Les programmes secrets (black programs) pour l’Afghanistan et le Pakistan sont déjà chiffrés à 37 milliards de dollars pour 2009 soit 17% du budget militaire américain. Et les Predators constituent la botte secrète de ce dispositif. Ces drones volent à haute altitude et ne sont pas repérables, ils filent à 700 km/heure, disposent d’un radar de recherche au sol ultra perfectionné et tirent leurs missiles Hellfire sur les cibles marquées par les mini émetteurs installés. 35 Predators patrouillent en permanence dans le ciel. 286 attaques ont ainsi été effectuées en 2008, 430 en 2009 et plusieurs centaines d’extrémistes ont été tués. Le Warizistan Nord est devenu une zone hautement risquée pour les ennemis des Etats-Unis et ces derniers craignent que les avions sans pilotes attaquent leurs cibles dans le Balouchistan, autour de la ville de Quetta qui est encore un refuge sûr pour les Talibans.
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