Un volet de redéploiement américain en Afghanistan est passé totalement inaperçu dans la presse internationale, la volonté d’étendre à la région du Balouchistan pakistanais les tirs de dromes. Nous annoncions déjà dans notre poste du 7 Novembre cette initiative. Aujourd’hui, le président pakistanais s’oppose formellement à ce redéploiement qu’il estime inefficace et politiquement dangereux. Pourtant l’administration américaine prépare un redoutable programme de guerre aérienne robotisée appelée « Gorgon Stare ».
Le nom du programme est tiré de la mythologie grecque ; les sœurs Gorgones sont cachées au plus profond des océans, près de la demeure de la Nuit. Le poète Appolloderes les décrit en ces termes : « Elles avaient des mains d’airain, et des ailes dorées pour voler où bon leur semblait. De leur regard, elle convertissaient les hommes en pierre ».
Avec ce programme, chaque drone dispose de multiples caméras vidéo, diffusant en direct les multiples aspects d’une scène de deux kilomètres carrés. Véritable essaim de caméras de surveillance, le drone alimente par ses multiples canaux vidéo un centre informatique qui analyse, trie et interprète en temps réel les images qu’il reçoit. Les données reçues sont automatiquement comparées avec des vues prises précédemment pour identifier des mouvements, des transformations. Des logiciels spécialisés aident à l’interprétation en temps réel des images, ce qui permet de comparer la situation filmée avec des prises de vues antérieures.
La répartition des taches caractérise le travail des opérateurs des drones de la CIA. Les décollages et les atterrissages sont effectués avec des « pilotes » locaux sur des bases secrètes installées au Pakistan ; le relais est ensuite passé au siège de la CIA où une équipe de trois personnes travaillent ensemble : un « pilote » et deux officiers de renseignements qui scrutent les écrans de contrôle. Ils ont la possibilité de demander des informations complémentaires à la NSA du type relevé des écoutes téléphones et radio, des photos satellitaires ou des informations de terrain. Les sous-contractants de la CIA, comme la société Xe (ex Blackwater,) interviennent à tous les niveaux du processus y compris dans l’identification précise des cibles et de leurs environnements. Une fois toutes les données recueillies, la demande d’autorisation de tir est faite auprès du chef du « Counter Terrorist Center » qui a délégation de la Maison Blanche pour donner un feu vert.
Un puissant lobby industriel pousse au développement de l’industrie des drones, dont font partis des constructeurs comme General Atomics, Scientific Systems Company, Raytheon, Northrup Grumman. Un sénateur républicain, Duncan Hunter coordonne le lobby industriel. C’est pourquoi l’attentat contre la base de Khost n’a pas découragé l’administration américaine qui a déjà renvoyé des agents de la CIA chargés de remplacer, autant que faire se peut, ceux qui ont été tués.
Le nom du programme est tiré de la mythologie grecque ; les sœurs Gorgones sont cachées au plus profond des océans, près de la demeure de la Nuit. Le poète Appolloderes les décrit en ces termes : « Elles avaient des mains d’airain, et des ailes dorées pour voler où bon leur semblait. De leur regard, elle convertissaient les hommes en pierre ».
Avec ce programme, chaque drone dispose de multiples caméras vidéo, diffusant en direct les multiples aspects d’une scène de deux kilomètres carrés. Véritable essaim de caméras de surveillance, le drone alimente par ses multiples canaux vidéo un centre informatique qui analyse, trie et interprète en temps réel les images qu’il reçoit. Les données reçues sont automatiquement comparées avec des vues prises précédemment pour identifier des mouvements, des transformations. Des logiciels spécialisés aident à l’interprétation en temps réel des images, ce qui permet de comparer la situation filmée avec des prises de vues antérieures.
La répartition des taches caractérise le travail des opérateurs des drones de la CIA. Les décollages et les atterrissages sont effectués avec des « pilotes » locaux sur des bases secrètes installées au Pakistan ; le relais est ensuite passé au siège de la CIA où une équipe de trois personnes travaillent ensemble : un « pilote » et deux officiers de renseignements qui scrutent les écrans de contrôle. Ils ont la possibilité de demander des informations complémentaires à la NSA du type relevé des écoutes téléphones et radio, des photos satellitaires ou des informations de terrain. Les sous-contractants de la CIA, comme la société Xe (ex Blackwater,) interviennent à tous les niveaux du processus y compris dans l’identification précise des cibles et de leurs environnements. Une fois toutes les données recueillies, la demande d’autorisation de tir est faite auprès du chef du « Counter Terrorist Center » qui a délégation de la Maison Blanche pour donner un feu vert.
Un puissant lobby industriel pousse au développement de l’industrie des drones, dont font partis des constructeurs comme General Atomics, Scientific Systems Company, Raytheon, Northrup Grumman. Un sénateur républicain, Duncan Hunter coordonne le lobby industriel. C’est pourquoi l’attentat contre la base de Khost n’a pas découragé l’administration américaine qui a déjà renvoyé des agents de la CIA chargés de remplacer, autant que faire se peut, ceux qui ont été tués.
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